Vous avez encore des doutes sur l’intérêt de vous lancer dans l’agriculture urbaine sur votre balcon ou au sein d’une association ? Voici un inventaire des bonnes raisons de cultiver en ville pour vous motiver à mettre les mains dans la terre !

Certains bénéfices sont très « terre à terre » et individuels, d’autres font que l’agriculture – ou à tout le moins le jardinage en ville – génère des externalités positives pour tous les citadins.

 

#1 Pour le goût

C’est la raison qui pousse de plus en plus de restaurants à se doter d’un potager en ville. Alors offrez-vous le même luxe que les chefs et cultivez a minima quelques herbes sur votre balcon. La fraîcheur des produits juste cueillis est incomparable.

Cultiver soi-même permet également de faire pousser des espèces plus rares, difficiles à trouver dans le commerce. Je pense au shiso ou au basilic pourpre pour les aromatiques, par exemple.

 

#2 – Pour faire des économies

Il faut un peu investir au départ mais on peut aussi faire de la récupération d’objets, construire des bacs avec des palettes ou encore utiliser des caisses de vin (percées), faire du troc de graines et récolter ses propres semences les années suivantes, tout ça pour pas un radis !

Au prix de la botte de persil ou de coriandre, cela peut vite être rentabilisé.

 

#3 – Pour limiter ses déchets

On peut valoriser les déchets organiques – qui représentent 30% de nos déchets – en faisant son propre compost pour fertiliser le sol. On fait alors d’une pierre deux coups puisque ce sont autant de déchets qu’il ne faudra pas incinérer ou enfouir.

De plus, pouvoir prélever la juste quantité au moment où l’on en a besoin limite le gaspillage et permet également de réduire également les déchets !

 

 #4 – Pour manger local

Une partie des fruits et légumes produits ultra-localement, c’est moins de transport et donc de gaz à effet de serre émis !

 

#5 – Pour favoriser la biodiversité

Avec l’agriculture urbaine, se développent des îlots de végétation voire des corridors écologiques à l’échelle d’un quartier. Ils accueillent une faune d’autant plus diversifiée qu’elle peut naviguer d’un îlot à l’autre.

Les méthodes de culture sans engrais ni pesticides de synthèse, comme la permaculture sont souvent employées, et sont favorables la faune, en particulier les insectes pollinisateurs.

L’agriculture urbaine a également un impact sur la flore par le maintien d’une biodiversité cultivée.

 

#6 – Pour limiter la chaleur en été

Les plantes retiennent l’eau dans le sol et rafraîchissent l’air grâce à l’évapotranspiration. Autre bénéfice important, la présence de terre sur les toits et au sol régule également le ruissellement des eaux lors des épisodes pluvieux importants.

Globalement, l’agriculture urbaine améliore la résilience des villes face au changement climatique !

 

#7 – Pour être en bonne santé !

Comme toute activité physique, le jardinage, c’est bon pour la santé ! Mais il y a d’autres bonnes raisons de jardiner pour sa santé :

• L’être humain est biophile et des études montrent que vivre à proximité d’un espace vert réduit le stress, la dépression et l’anxiété.
• Et si vous mettez les mains dans la terre, il semble que les bactéries présentes dans la terre aient un effet anti-dépresseur !

 

#8 – Pour créer du lien social

L’agriculture urbaine passe souvent par le collectif : jardins partagés, potagers d’entreprises, associations de riverains, etc. Il y a beaucoup d’échanges au propre comme au figuré et de transmission.

Et si vous jardinez seul(e) sur votre balcon, vous avez tout de même la possibilité de partager votre expérience, de poser des questions ou de progresser grâce à l’aide de jardiniers plus aguerris sur les réseaux sociaux. Vous pouvez même troquer des graines en ligne !

 

#9 – Pour éduquer

… les enfants (mais aussi les adultes) et recréer du lien avec nos aliments, comprendre comment ils sont produits et donc de tisser des liens avec le monde agricole

#10 – Pour une ville plus belle

Tout simplement !

 

Pour en savoir plus

4 bonnes raisons de jardiner avec vos enfants, Huffington Post

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