Où trouver contenants, plantes et terre pour cultiver ses herbes aromatiques, ses légumes et ses fleurs comestibles en ville ? Je vous livre mes adresses préférées.
Cultiver sur votre balcon ou vos rebords de fenêtres, c’est être en lien avec la production de votre alimentation. Bichonner vos herbes aromatiques ou vos radis, ça n’a l’air de rien mais cela va vous amener à cuisiner plus, à manger plus de légumes et à vous tourner vers des productions locales et respectueuses de l’environnement. Bref, à manger durable et c’est pour cela que je vous encourage à faire pousser des comestibles en ville.
Après les conseils d’organisation et les conseils de culture ciblés, j’ai eu envie de partager avec vous mes bons plans et adresses pour assurer la logistique de votre potager urbain.
La liste est subjective, elle reflète mes habitudes de parisienne piétonne et mes préférences. Si vous avez d’autres bonnes adresses, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires, je serai ravie de les découvrir et de les ajouter à cette liste !
Où acheter des plantes pour son potager en ville ?
Il n’y a pas que des aromatiques au potager mais si vous suivez un peu mes articles, vous devez savoir que ce sont mes plantes chouchoutes car les cultiver c’est : 1) assez simple, 2) rentable, 3) délicieux. Alors je commence par elles !
Juillet est déjà là, et il est trop tard pour semer des aromatiques pour cette saison (hormis la coriandre et l’aneth, pour lesquelles les semis sont à renouveler régulièrement), en revanche vous pouvez encore rempoter des plantes vivaces et même des annuelles. Voici les différents endroits que j’ai testés (et plus ou moins approuvés, comme vous le verrez).
Chez les fleuristes
Cela vaut le coup de jeter un coup d’œil. A partir du printemps, les fleuristes proposent généralement quelques aromatiques classiques ou plus originales suivant leurs style. Ouvrez l’œil et passez régulièrement voir le réassort, car certains fleuristes les renouvellent pas mal.
Chez les primeurs et dans les magasins bio
A réserver aux plantes robustes comme le romarin, le thym, la ciboulette (qu’il faudra impérativement dédoubler), la menthe ou l’oseille. Pour les 3 dernières, vous pouvez même utiliser les tiges et les feuilles dès la plantation et elles repartiront ! Éviter en revanche de replanter des herbes plus tendres comme la coriandre ou le basilic achetée chez le primeur : Les plantes sont forcées sous serre et auront du mal à s’acclimater (80% d’échec en ce qui me concerne), et d’ailleurs, c’est l’affaissement assuré dès que vous retirez le blister (et zou ! Encore du plastique non recyclable) et les plantes ne durent alors guère plus longtemps qu’un bouquet d’aromatiques à tiges coupées. Ce n’est donc pas de votre faute si vous faites systématiquement « crever » le basilic !
Dans les jardineries
Citadine sans véhicule, ce n’est pas la solution à laquelle je pense en priorité, ce n’est pas la porte à côté pour moi. Mais j’avoue avoir eu un coup de cœur pour le rayon potager de Botanic où l’on trouve (notamment) du shiso et du basilic pourpre ! On peut même faire ses courses d’épicerie et de cosmétique bio. A mon avis, ça vaut le coup de faire le déplacement.
Sur les marchés
Je trouve des plants d’aromatiques en pots au marché bio des Batignolles sur le stand d’Hermione Boerher (c’est celui qui est sur l’allée de droite en arrivant de la place de Clichy). Si vous brisez la glace, elle vous donnera des tas de bons conseils pour prendre soin de vos plantes.
Commander en ligne
J’aime beaucoup le starter kit de Groww, l’application qui vous apprend à avoir la main verte. En direct du Ch’nord, les plantes sont petites mais super vigoureuses à l’arrivée et elles s’acclimatent très vite. Je trouve que c’est une bonne solution pour les débutants. Et le prix est intéressant. Hormis le basilic, que j’ai mis dehors un peu trop tôt, toutes les plantes se portent à merveille avec une touche d’originalité en plus. Grâce à Groww, j’ai découvert la menthe pomme !
Autre option pour les connaisseurs : Arom’antique. Cultivées dans la Drôme en extérieur ou dans des serres froides, les plantes s’acclimatent très bien et la gamme d’herbes est exceptionnelle. Un vrai bonheur pour les collectionneurs et les amateurs de variétés rares. Je n’ai pas commandé en ligne mais j’ai pu avoir un aperçu de l’étendue des variétés qu’ils proposent au festival Jardin, jardins.
Où acheter des graines ?
Les semis sont la meilleure solution du point de vue de l’impact écologique, mais il faut s’y mettre tôt dans la saison, voire à l’automne précédent pour certaines plantes.
Si vous savez ce que vous voulez planter, allez directement sur les sites spécialisés. Mes préférés proposent des graines bio (ou a minima non traitées) : Le biau germe, la Ferme de Sainte-Marthe et Kokopelli, association engagée dans la préservation de la biodiversité potagère.
Si vous préférez être guidés, la Box à planter est un très joli concept de box surprise par saison ou par thématique. Un cadeau original et didactique. Je l’ai reçue en cadeau à Noël et je trépigne déjà d’impatience pour découvrir les légumes à planter cet automne.
Le troc est une super alternative – d’autant qu’une fois le paquet entamé, on a souvent trop de graines, la plateforme Graines de Troc est intéressante pour cela.
Où acheter des contenants pour son jardin de balcon ?
En réalité, rien ne vous oblige à les acheter. De mon côté je glane des caisses de vin en bois que je perce. Si vous êtes bricoleur (leuse) à vous les bacs et balconnières en bois de palettes de récupération !
Pour qui n’a pas le temps ou le gène du bricolage, Mon balcon parisien propose des contenants vintage ou upcyclés, notamment des caisses de vin déjà percées, tapissées de géotextile, renforcées dans les coins et protégées par de la lasure bio et des contenants vintage en zinc pour ceux si vous n’avez pas le temps de chiner. Et la bonne nouvelle, c’est qu’ils livrent partout en France.
Dans un autre esprit, je suis archi-fan de Bacsac, des contenants design en géotextile. C’est beau, modulable et ça ne pèse pas lourd, un critère important pour le jardinier urbain qui doit veiller à respecter la portance de son balcon. Sans parler de l’interdiction d’accrocher des pots de fleurs sur rue : les modèles à sangles permettent de sécuriser l’arrimage des pots et jardinières et autres contenants. Je vous en reparlerai bientôt, car j’ai craqué cette année et je suis en plein relooking de mes rebords de fenêtres.
Si vous aussi vous êtes tentés, Bacsac vous donne un petit coup de pouce et vous offre 15% de réduction sur leur e-shop avec le code de reduction AUFOURAUMOULIN (valable jusqu’au 24/07/16)
Chez moi, j’ai mix de ces trois types de contenants, plus quelques pots en terre cuite classiques.
Où acheter de la terre pour son potager urbain ?
Idéalement, il est préférable de pas acheter de terreau : pour votre porte-monnaie et pour la planète. Et oui, le terreau vient de loin s’il est à base de fibres de coco, ou il épuise les réserves de tourbe qui est une ressource non renouvelable. Un mélange de terre de jardin et de compost fait parfaitement l’affaire, encore faut-il pouvoir s’approvisionner en terre de jardin et avoir un composteur chez soi. N’allez quand même pas piller le square ou les bacs de fleurs de votre quartier !
J’avoue que je n’ai pas (encore) de solution miracle (je n’ai pas encore lancé le compostage à la maison) et cette année j’ai acheté un peu de terreau, mais nettement moins que les années précédentes car je teste la technique des mini-lasagnes de permaculture dans mes bacs et mes pots (une couche de copeaux de bois, un couche de déchets de cuisine – épluchures, marc de café – un peu de terreau et zou on plante par-dessus). Je vous en reparlerai aussi quand l’essai sera plus avancé.
Pour le terreau résiduel, je fais au plus près de chez moi -dans une grande surface de bricolage, donc – en veillant à ce qu’il soit bio et destiné à la culture de plantes comestibles. On en trouve évidemment dans toutes les jardineries.
Comment faire pour fer
Où trouver un jardin ?
Et si vous n’avez pas assez de place sur votre balcon, vous pouvez aussi jardiner en mode collectif et rejoindre une association ou un jardin partagé. Si vous habitez Paris et alentours, vous pouvez par exemple jardiner avec la SAUGE, la société d’Agriculture Urbaine Généreuse et Engagée, à la Prairie du canal, une ferme urbaine écologique où vous pourrez voir et expérimenter différentes techniques d’agriculture urbaine.
Vous pouvez aussi demander un permis de végétaliser et cultiver dans votre rue !
Et vous ? Quelles sont vos bonnes adresses pour équiper votre potager de balcon ?
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Très bons conseils. Je recherche de plus amples informations pour les gens en précarité dont je fais partie. Citadine mais issue d une famille paysanne prolétaire j ai toujours l amour de la nature et soucieuse de l environnement. Avec 2 balcons que je suis décidée à exploiter cette année pour herbes aromatiques. Petits légumes, fleurs..et un petit coin pour ma chatte qui prefere l herbe de gazon à l herbe a chat! Et jardiner est excellent pour enlever le stress, cela equivaut a une séance de meditation..donc je vais glaner des infos!
Super initiative ! Je te souhaite plein de réussite, bonnes herbes et de bons légumes !