Vous connaissez la sauce mignonnette au vinaigre et à l’échalote pour accompagner les huîtres ? Je l’adore mais j’aime aussi varier les plaisirs et je vous propose 5 autres façons d’accompagner les huîtres crues jouant sur le contraste des saveurs et ou des textures.
Je vous avais déjà proposé, certains de ces accompagnements en 2014. Je les ai revus et améliorés : de la mangue et du piment dans la sauce exotique, des échalotes avec la pomme et le cidre, le chorizo cuit qui est plus goûteux que cru…
Une recette russe revisitée, colorée et réconfortante pour les dîners d’automne et d’hiver.
La saison des courges bat son plein, mais j’ai décidé de vous proposer une recette sans cucurbitacée : une variation du bortsch, soupe traditionnelle en Russie, Ukraine et Pologne, notamment. Une délice sucré salé à vous réconcilier avec les betteraves – si d’aventure vous étiez fâché(e). Continuer la lecture →
La charlotka est un gâteau russe très riche en pommes. Je l’ai découvert en cherchant des idées de recettes pour un dîner à thème russe.
Au retour de vacances en Russie, il y a deux ans nous avions invité quelques amis à partager un repas russe : bortsch, blinis, pelmenis, salade russe. Pour le dessert, mes essais de pirojki sucrés n’ayant pas été très concluants, j’ai opté pour une charlotka. Nous n’en avions pas goûté sur place mais Continuer la lecture →
Que faire si votre mamie / tonton / voisin / copine (rayez les mentions inutiles) vous donne 3, 5 ou même 10 kg de pommes de son verger ? Après les tartes, les strudels ou les gâteaux aux pommes vous pouvez les transformer en compote à stériliser pour les conserver.
Pourquoi faire des conserves de compote maison ?
Raison n°1 : pour ne pas gaspiller les pommes !
Loin de moi l’idée d’encourager les citadins à acheter des pommes pour faire des conserves de compote maison. A 4€ le kilo de pommes bio sur le marché à Paris, ce serait d’ailleurs une aberration économique. En revanche si vous vous retrouvez par le plus heureux des hasards avec quantité de pommes qui risquent de se gâter, lancez-vous !
Raison n°2 : pour limiter les déchets
OK cette raison-là est la plus importante mais aussi la plus embarrassante pour moi car je dois avouer qu’il n’y a pas si longtemps j’achetais des tas de petits pots de compote pour bébé. Tellement pratique pour les desserts des enfants au quotidien… Mais tellement loin du zéro déchet : petit pot en plastique non recyclé (comme les pots de yaourt), couvercle en métal (non recyclé) et le carton (recyclé, lui) qui maintient 4 pots solidaires (alors que qu’on en achète 60 d’un coup) ! Pas de commentaire … C’est du passé.
Raison n°3 : pour des compotes à son goût (et avec plus de goût)
On peut se lancer dans des combos pommes / autres fruits : rhubarbe, pêches, abricots, mûres et myrtilles au début de la saison des pommes, poires et coings par la suite. La liste n’est pas exhaustive. Ajoutez à cela vos épices préférées et la quantité de sucre qui vous convient : c’est le monde fantastique du fait-maison où les saisons et votre imagination sont les seules limites !
Le matériel nécessaire pour des conserves
Les bocaux
J’ai utilisé des bocaux en verre à monture métallique qui dormaient dans les placards de ma grand-mère mais différents types de bocaux peuvent convenir comme ceux-ci, ou encore ceux-là. Choisissez la taille qui correspond le mieux à votre usage (et qui tiendra dans le récipient utilisé pour la stérilisation). J’ai choisi des bocaux de 350 g car cela correspond à 3 portions pour les enfants.
NB : les bocaux à confiture classiques ne sont pas adaptés pour la stérilisation.
Une grande marmite, une cocotte, un stérilisateur, peu importe pourvu que les bocaux, une fois calés soient recouverts de 2 cm d’eau au minimum. Il ne doivent pas non plus s’entrechoquer pendant la cuisson.
Un vieux torchon (propre!)
A mettre dans le fond du récipient pour éviter les chocs et pour laisser circuler l’eau sous les bocaux pendant la stérilisation. Les stérilisateurs sont équipés d’un dispositif ad hoc.
Une louche et un entonnoir à bocaux
Pour remplir les pots sans encombre et éviter de salir le col des bocaux. Côté entonnoir, j’utilise celui-ci et il me sert tous les jours ou presque – non je fais pas des compotes ou des confitures tous les jours ! – pour transférer les restes dans des bocaux ou bien les ingrédients achetés en vrac du sachet de courses au bocal de stockage dans la cuisine.
Un minuteur
Pour être sûr de ne pas se tromper sur le temps de stérilisation.
Une recette simple pour transformer et conserver un surplus de pommes et s’en régaler jusqu’à la prochaine récolte
Ingrédients
Proportions
500 g de pommes
Jus d’1/2 citron
1 c.s. de sucre de canne (plus ou moins suivant la teneur en sucre des pommes et votre goût)
1 morceau de cannelle
1 zeste de citron bio
2 verres d’eau (25cl)
Instructions
Vérifier l’état des bocaux et laisser de côté ceux qui sont ébréchés ou fêlés. Bien nettoyer les bocaux et les rondelles en caoutchouc. Les mettre à égoutter sur un torchon propre. Bien nettoyer et préparer le récipient pour la stérilisation.
Laver, peler et épépiner les pommes. Les couper en gros dés et les mettre au fur et à mesure dans une casserole à fond épais.
Ajouter le bâton de cannelle, une bande de zeste de citron, le jus de citron et l’eau.
Mettre à cuire sur feu moyen à couvert en remuant de temps en temps pendant 10 à 15 minutes.
Pendant ce temps, stériliser les bocaux en les mettant ouverts dans le grand récipient, couverts d’eau bouillante pendant 10 minutes à compter de l’ébullition. Si l’eau est calcaire, ajouter 1 c.c. de vinaigre d’alcool, pour éviter le dépôt blanchâtre sur les bocaux.
Faire tremper les rondelles en caoutchouc dans de l’eau bouillante.
Retirer les bocaux de la marmite de stérilisation. Les égoutter. Placer les rondelles en caoutchouc sur les couvercles.
Quand la compote est cuite, ajouter le sucre et la passer au mixer pour obtenir une consistance plus ou moins lisse suivant ce que l’on préfère.
Remplir les bocaux jusqu’à la limite de remplissage indiquée ou 2 cm en dessous du haut du col à l’aide d’une louche et d’un entonnoir à bocaux.
Avec un torchon propre, bien nettoyer le rebord des pots avant de les fermer. Les placer dans le récipient de stérilisation (avec l’eau restant de la stérilisation préalable des bocaux).
Porter le tout à ébullition. Compter 20 minutes de stérilisation à partir de l’ébullition
Laisser les bocaux refroidir dans l’eau. Une fois les bocaux refroidis, les égoutter, les essuyer et vérifier qu’ils sont bien hermétiques.
Notes
Les bocaux de compote se conservent jusqu’à 1 an dans un endroit sec et frais, à l’abri de la lumière
Précautions à prendre pour les conserves de compote maison
Les bocaux (même les anciens) doivent être en parfait état, sans ébréchures, ni fêlures. Il faut bien les laver, et les stériliser à l’eau bouillante pendant une dizaine de minutes.
Les rondelles (ou les capsules) doivent être neuves et bien adaptées au diamètre du col du bocal.
Les étapes de la réalisation de la recette à la fin de stérilisation doivent s’enchaîner rapidement. La compote est mise en pot quand elle est encore chaude et stérilisée dans la foulée.
Après la stérilisation, on vérifie que le vide d’air s’est bien réalisé et qu’on ne peut pas ouvrir le bocal en soulevant le couvercle ou la capsule à la main.
Pour marquer cette deuxième semaine du Manger Local en Île-de-France, j’ai tenté l’expérience de réaliser une recette avec des produits de la région.
Comme je vois des gaufres partout, sans doute la faute à ce livre-là et à mon four toujours en panne (merci l’obsolescence programmée, ou comment un four garanti 5 ans meurt dans sa 6ème année), l’idée de gaufres aux pommes et au Brie de Meaux s’est rapidement imposée.