Archives de catégorie : Sauces & Condiments

Recettes pour assaisonner vos petits plats et leur donner plus de saveur

Pesto d’ortie (2 méthodes pour le préparer)

Bocal de pesto d'ortie

Dans cet article, je te propose 2 méthodes pour préparer le pesto d’orties

Une super façon de diversifier ce que nous mangeons est d’introduire des plantes sauvages dans nos assiettes. La biodiversité dans l’assiette, c’est mon dada : c’est joli (Ces couleurs ! Ces formes !) et surtout ces saveurs … Et s’il y a déjà pas mal de diversité parmi les plantes cultivées, les plantes sauvages sont un champ d’exploration excitant (et délicieux) ! Avec cette recette je te propose de cueillir des orties et de les déguster en un pesto original et corsé.

Avant de partir en expédition pour cueillir des orties, voici quelques conseils.

Les précautions à prendre pour la cueillette des orties

Avant tout il faut que tu saches identifier les plantes, et tu dois être sûr.e à 200 % de ce que tu cueilles car il y a aussi pas mal de plantes toxiques et dans le doute abstiens-toi : toutes les plantes sont comestibles mais … certaines ne le sont qu’une fois. Bref avant de partir avec ton panier, si débute demande l’avis de personnes expérimentées ou forme-toi : les ouvrages de l’ethnobotaniste François Couplan par exemple – pour ma part j’utilise le Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques pour identifier les plantes avec un maximum de critère. Les formations du Chemin de la Nature sont aussi très précieuses pour te former à reconnaître les plantes.

Cela dit, l’ortie est un bon point de départ pour se lancer dans les cueillettes car elle est assez facile à reconnaître (si tu te fais piquer, c’est bon signe) et les confusions possibles sont avec des plantes non toxiques.


Où cueillir les orties ?

N’oublie pas de vérifier si la cueillette est autorisée dans la zone où tu te trouves et de demander l’autorisation du propriétaire le cas échéant.

L’idéal c’est de cueillir dans des lieux éloignés de la pollution : en forêt, en bordure de champ cultivés sans pesticides ou dans ton jardin.

On évite aussi les champs où paissent régulièrement des animaux, en particulier des moutons ou des vaches car les orties pourraient être contaminées par la douve, un ver parasite qui attaque le foie. Dans ce cas, il ne faut pas manger le fruit de ta cueillette cru car il y a un risque de contamination.

Si tu n’es pas sûr.e, utilise les orties pour une recette où les orties seront cuites comme une quiche ou une soupe ou au moins blanchies (c’est la deuxième version de pesto que je te propose)


Comment et quand cueillir les orties ?

Lors de la cueillette, utilise des gants de jardinage et/ou des ciseaux (avec lesquels tu mettras les orties dans un sac. Avec un peu d’expérience, tu pourras apprendre à cueillir les orties sans te piquer, en les caressant dans le sens du poil.

Coupe la plante sans l’arracher.

Enfin, cueille uniquement dans des lieux où les orties sont abondantes et assure-toi d’en laisser suffisamment pour que la population perdure. En général les colonies d’orties sont abondantes, mais si c’est une colonie naissante, contente-toi de les admirer !

L’idéal, c’est de cueillir de jeunes orties au début du printemps et dans tous les cas avant qu’elles ne fleurissent. Elles sont plus tendres. Dans tous les cas, la tête des orties

Pourquoi faire ce pesto d’ortie ?

Avant tout parce que c’est bon !

Les plantes sauvages on souvent du goût : subtil ou plus marqué mais elles apportent toujours des saveurs inédites, intéressantes pour varier les plaisirs dans l’assiette et le pesto est une préparation très polyvalente que tu peux essayer avec beaucoup de plantes sauvages différentes.

Ensuite, il paraît que l’ortie est vraiment très bonne pour la santé – en plus des bienfaits des plantes dans notre alimentation. Elle est particulièrement reminéralisante, permet de lutter contre les allergies. Elle est également connue pour ses propriétés anti-inflammatoires – parfait pour calmer les douleurs musculaires et articulaires. Mais comme ça n’est pas mon rayon, je te laisse te renseigner sur le site Althea Provence de Christophe Bernard, herbaliste français.

Pesto d’ortie crue ou pesto d’ortie blanchie ?

Question de goût et de timing, le pesto cru est plus rustique, plus herbacé, les saveurs sont plus marquées, mais il s’oxyde très vite. C’est parfait pour pour un pesto minute à déguster dès qu’il vient d’être préparé. On peut ajouter un peu de jus de citron, il peut alors se garder 24h, mais franchement il était bien meilleur tout juste mixé.

Le pesto aux orties juste blanchies est d’une couleur éclatante et ne s’oxyde pas facilement, il a un goût plus frais et plus léger que le pesto d’orties crues et il se conserve plusieurs jours (7 jours s’il est bien recouvert d’huile)

Si tu cueilles de grandes quantités d’orties, ça peut être sympa de préparer les 2 pestos : un pour manger tout de suite et un qui se garde un peu plus longtemps

Tu trouveras les 2 variantes dans la fiche recette.

Petite précision, je ne rince pas forcément les orties mais je veille à ce qu’elles soient propres au moment de la cueillette.


Quels sont les ingrédients du pesto d’ortie ?

  • Des orties fraîchement cueillies, de préférence les pointes pour que les feuilles soit bien tendres.
  • De l’huile d’olive extra vierge (bien sûr !) mais là encore tu peux varier suivant tes préférences.
  • De l’ail – que serait un pesto sans ail ? Tu peux le remplacer par une autre plantes sauvage comme l’ail des ours.
  • Du jus de citron, pour la version crue pour limiter l’oxydation mais ce n’est pas obligatoire.
  • Du sel.

    Tu peux bien sûr ajouter du fromage type parmesan ou pecorino ou de la levure maltée, pour ma part je préfère l’ajouter au moment de servir si je fais des pâtes ou un risotto.

Comment utiliser le pesto d’ortie ?

Le pesto d’ortie est parfait pour assaisonner les pâtes, le risotto ou même un fromage frais maison. Dans les soupes (moulinées ou type minestrone), pour assaisonner une salade ou des céréales cuite brutes (farro, orge perlée, …)

Quant aux orties, tu peux les utiliser partout où tu mets des épinards habituellement : gratin, quiche, soupe, curry, … Elles peuvent parfaitement remplacer les fanes de radis dans la soupe.

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Bocal de pesto d'ortie

Pesto d’ortie


Description

2 versions pour ce pesto sauvage : la première crue, à préparer minute et la seconde avec des feuilles d’orties blanchies se conserve plus longtemps


Ingrédients

Proportions

Pour un bocal de pesto (environ 20 cl)

  • Un beau bouquet d’orties (100 g brut ce qui donne 50 g de feuilles)
  • 25 g  de noix ou noisettes décortiquées
  • 1 grosse gousse d’ail
  • 1 c. à c. de gros sel
  • 4 c. à s. d’huile d’olive (et un peu plus si besoin pour ajuster la consistance)
  • Le jus d’un citron (factultatif – pour le pesto cru)

Instructions

  • Récupérer les feuilles d’ortie, à l’aide de gants. Si les orties sont très “sales”, les rincer sous l’eau puis les essorer comme une salade verte.

Pesto d’ortie cru

  • Découper grossièrement les orties fraîches au couteau. Les mettre dans le bol du mixer.
  • Ajouter l’ail grossièrement écraser, les noix ou les noisettes concassées, le sel,  le jus de citron et enfin l’huile. Mixer jusqu’à obtenir un texture de pâte plus ou moins lisse suivant le goût. Si besoin, ajouter de l’huile pour atteindre la texture désirée. Recouvrir d’une mince couche d’huile d’olive.  Transvaser dans un bocal et utiliser dès que possible – dans l’heure idéalement ou sous 24h au plus.

Pesto d’orties blanchies

  • Mettre de l’eau à bouillir dans une casserole. Quand l’eau bout, jeter les orties dans la casserole. Appuyer dessus avec une écumoire pour qu’elles soient bien immergées. Les sortir de l’eau bouillante au bout de 5 secondes, les mettre brièvement à refroidir dans de l’eau bien fraîche puis les égoutter et les essorer en les pressant à la main.
  • Couper grossièrement les orties blanchies, et les mettre dans le bol d’un mixer. Ajouter les noix, l’ail grossièrement haché, l’ail et l’huile et mixer jusqu’à obtenir une texture onctueuse. Mettre au frais avec une fine couche d’huile sur le dessus.

Notes

Le pesto d’orties crues est à consommer sous 24H car il s’oxyde rapidement.

Le pesto d’orties blanchies se conserve 7 jours au réfrigérateur.

  • Préparation: 15
  • Catégorie: Sauces & condiment

vinaigre aux fleurs de ciboulette

Si tu n’as jamais osé (ou jamais pensé) à utiliser les fleurs de ciboulette de ton jardin ou de ton potager de balcon, ce vinaigre aromatisé aux fleurs de ciboulette est une belle occasion.
Je suis sûre que tu vas adorer ce vinaigre parfumé, ses saveurs à la fois piquantes et rafraîchissantes. Continuer la lecture

Comment faire des citrons beldi confits en quartiers

Quand la vie te donne des citrons beldi, tu en fais des citrons confits, pardi !

Je suis archi-fan de citrons confits, d’ailleurs, il faut que je vous dise : il y a déjà une recette de citrons confits sur ce blog, mais quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ?

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Comment faire du kimchi maison

La recette simple et rapide du kimchi, chou pimenté et fermenté à la coréenne

J’ai un aveu à te faire, je suis accro au kimchi. Je ne suis pas la seule, si j’en juge au nombre de pots de kimchi que je vois passer sur mon groupe Fermentation Social Club (c’est un groupe Facebook privé dans lequel on parle de légumes, lactofermentés et si le sujet t’intéresse, n’hésite pas à nous rejoindre !)

Mon goût pour le kimchi s’est développé progressivement. J’ai commencé par en commander dans les restaurants japonais – bien que typiquement coréen, on le retrouve souvent au menu des restaurants japonais de la Rue Sainte Anne à Paris. On le déguste avec des soupes fumantes ou des nouilles sautées. Puis je me suis lancée à la maison avec un mélange de piments de mon tiroir à épices. C’était bon mais… différent du kimchi du restaurant. Je savais qu’il me faudrait du gochugaru, le piment coréen, pour améliorer mon kimchi, mais dans les épiceries coréennes, le plus petit paquet pesait 500g !

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Comment faire des olives maison ?

 Une recette pour savoir comment préparer des olives maison en saumure.

Quand j’ai commencé à m’intéresser à la lactofermentation, j’ai réalisé que beaucoup de condiments et pickles que j’adore sont issus d’une lactofermentation – ou plutôt l’étaient avant que l’industrie ne trouve un moyen plus standardisé de les produire avec du vinaigre ou de acide citrique : les cornichons, la sauce pimentée, la moutarde, les câpres et les olives !

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Carottes fermentées – 5 bonnes raisons d’aimer les légumes fermentés

J’ai une déclaration à faire. J’aime les aliments fermentés. Je les aime d’amour. Vraiment. En même temps qui n’aime pas le pain, le fromage, le vin, le saucisson, ou le chocolat ?
La sauce soja, le tabasco, le café, les cornichons ?

Eh oui ce sont tous des produits fermentés – enfin à l’origine. Pour certains aliments l’industrie a parfois remplacé la fermentation par l’ajout d’un autre ingrédient fermenté : le vinaigre dans les pickles par exemple, ou des additifs dans la sauce de soja bas de gamme ou bien a remplacé les ferments naturels spontanés par des microorganismes standardisés – comme le levain par de la seule levure de boulanger pour le pain.

Mon péché mignon, ce sont les légumes fermentés : carottes, choux, radis, navet betterave, mais aussi rhubarbe, cornichons, céleri-rave, et même les citrons … tout ou presque passe en lacto-fermentation chez moi. Et j’assouvis ainsi mon goût pour les saveurs acides et les expériences de biochimie dans ma cuisine !

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Vinaigrette au miso

vinaigrette_misoUne recette rapide pour rehausser une salade toute simple ou les salades composées des pique-niques à venir : la vinaigrette au miso.

Qu’est-ce que le miso ?

Mais si, vous  connaissez forcément : c’est lui le miso qui donne son nom (et son goût) à la soupe incontournable des menus sushis / brochettes des restaurants japonais – celle avec les cubes de tofu, les lamelles de champignon et d’oignon frais.

La pâte miso est un condiment obtenu par fermentation de haricots de soja, de sel et parfois aussi de céréales : orge ou riz. Continuer la lecture

Citrons confits en saumure

Sais-tu que les citrons confits au sel sont en réalité des citrons fermentés ?

Pas la peine de prendre un air dégoûté : tu consommes sans doute des aliments fermentés au quotidien et ce dès le petit déjeuner. Et oui, pain, café, cacao passent par la case fermentation. Idem à l’heure de l’apéritif ou du repas : olives, saucisson, vin, cidre, yaourts, cornichons, sauces soja et nuoc mam, vinaigre sont, par exemple, issus de fermentations. Bon j’arrête là l’énumération car les aliments fermentés sont très présents dans notre alimentation et que le sujet mériterait d’être approfondi.

Se lancer à la maison avec des citrons confits au sel est à la fois facile, économique et … délicieux.

Un peu d’histoire …

Les fermentations sont utilisées depuis le néolithique – c’est-à-dire, les débuts de l’agriculture –  pour conserver les aliments à température ambiante pendant des mois (bien pratique en l’absence de réfrigérateur!)

Et de microbiologie !

Oui c’est plein de microbes ! Ce sont eux, et les enzymes qu’ils produisent qui transforment la matière organique des aliments (fruits, légumes, viande, poisson) et – Ô miracle ! – en modifient  les qualités nutritionnelles (certaines vitamines se développent, les aliments sont enrichis en probiotiques, les aliments sont plus digestes) et le goût.

Mais revenons à nos citrons : placés dans du sel ou une saumure (eau+sel), le glucose est transformé en acide lactique.  C’est pour cela que l’on parle de  lactofermentation.

Les ingrédients des citrons confits en saumure

Des citrons bio (ou non traités même s’ils n’ont pas le label bio). Tu peux utiliser des citrons classiques, des citrons Meyer ou des citrons Beldi (souvent appelés bergamote) si tu veux être plus fantaisiste. Pour en savoir plus sur les citrons beldi, je t’invite à consulter mon autre recette de citrons fermentés.

Du sel naturel sans additif. C’est important pour la bonne réussite de la fermentation et pour le goût du résultat final. Le sel fluoré ou le sel iodé peuvent faire capoter la fermentation. Les additifs peuvent lui donner un très mauvais goût. Pour ma part j’utilise du gros sel de Guérande.

De l’eau non chlorée. On peut utiliser de l’eau du robinet bouillie et refroidie (le chlore est alors évaporé), de l’eau filtrée, ou tout simplement de l’eau qui a reposé plusieurs heures car là encore, le chlore s’évapore. C’est important pour ne pas faire capoter la fermentation.

+ un bocal en verre à fermeture métallique et joint caoutchouc. Ça n’est pas un ingrédient, mais c’est un facteur important de réussite. Je te recommande vivement d’utiliser ce genre de bocal (ou un bocal Weck) pour le bon déroulement de la fermentation et le couvercle d’un bocal en verre plus petit pour servir de poids au-dessus des citrons.

Quelle est la période idéale pour préparer les citrons confits ?

La période idéale est celle où les citrons sont les plus fruités, juteux, c’est-à-dire de fin décembre à fin mars. Je te déconseille de faire des citrons fermentés en été : les citrons sont beaucoup moins gouteux et les températures élevées se prêtent moins à une fermentation lente qui donne de meilleurs résultats gustatifs.

Pourquoi faire des citrons confits maison ?

  • S’il ne devait y avoir qu’une raison d’attendre aussi longtemps la maturation de ces citrons fermentés, ce serait celle-là : c’est délicieux ! Ils apportent une touche umami, salé et acidulée à tes plats en hiver comme en été. Une saveur qui rappelle le citron frais mais beaucoup plus ronde et profonde moins « agressive ».
  • C’est simple et rapide : le temps de préparation est de 10 minutes environ.
  • C’est économique : les citrons bio sont entre 2,5 €  et 5€ le kilo soit 6 à 3 fois moins cher que les citrons confits (non bio) du supermarché ! Je ne ta parle même pas du prix des citrons confits bio de qualité !)
  • C’est zéro déchet puisque on se sert d’un bocal réutilisable et que l’on utilise absolument tout dans le citron confit : la peau bien sûr, la pulpe dans les plats en sauce et même le jus comme assaisonnement.
  • C’est aussi un bon moyen de conserver un surplus de citrons (par exemple, lorsque vous en récupérez 5 dans votre panier de fruits et légumes juste avant de partir en vacances ou que votre citronnier vous gratifie d’une énorme récolte)

Comment utiliser les citrons confits au sel ?

Le citron confit au sel apporte une note acide, un peu amère (mais pas trop) intéressante et bien sûr du sel, à prendre en compte dans l’assaisonnement du plat.

  • Traditionnellement, on les ajoute dans des plats épicés d’Afrique du Nord : tajine au poulet, à l’agneau, au poisson ou aux légumes.
  • C’est également délicieux dans des salades : j’ai testé et approuvé avec du fenouil, des carottes, des mojettes ou des pois chiches notamment.
  • On peut aussi l’ajouter très finement émincé en touche finale dans des poêlées de légumes : avec du brocoli, des poivrons, des courgettes ou des aubergines.
Tajine de poulet au citron confit
Tajine de poulet au citron confit

Questions fréquentes

Faut-il vraiment utiliser des citrons bio ?

S’agissant d’une recette ou la peau du citron est omniprésente je te recommande vraiment d’utiliser des fruits bio, c’est important pour ta santé mais aussi pour les chances de réussite de la recette : qui dit traitement chimique dit moins de bactéries bénéfiques sur les citrons, or ce sont elles qui font le travaille de fermentation.

Dois-je vraiment attendre 3 ou 6 mois avant d’utiliser mes citrons confits ?

A mon avis, ces citrons sont bien meilleurs à partir de 6 mois voire d’un an de fermentation. Mais tu peux les utiliser au bout d’un mois environ. Leur saveur sera moins profonde, moins ronde et plus proche de celle du zeste de citron frais.

Si tu réduis la durée de fermentation de tes citrons, je te conseille de couper les extrémités avant de les entailler car ces parties plus épaisses et dures mettent plus de temps à fermentés. Je te conseille alors de les utiliser dans les préparations cuites.

Faut-il vraiment utiliser un bocal à joint caoutchouc type Le Parfait ?

Tu peux utiliser un autre type de bocal, les bocaux Weck, également à joints sont très bien aussi. Je suis plus réservée sur les bocaux à couvercle en métal est qu’ils finissent toujours par rouiller. Ici on est sur une fermentation longue donc il y a plus de risque le couvercle s’oxyde dans le temps. Si tu utilises ce type de bocal veille bien à ce que le couvercle n’ai pas de rayure ou autre. Idéalement utilise un couvercle neuf.

Puis-je ajouter des épices dans le bocal ?

Bien sûr ! Pour ma part, je préfère n’avoir que le parfum du citron qui se suffit à lui-même et ajouter des épices dans le plat dans lequel je les utiliserai. Mais tu peux tout à fait ajouter des épices dans le bocal directement. Comme souvent en fermentation, une petite dose d’épices est suffisante. Tu peux ajouter par exemple :
1 bâton de cannelle
5 grains de poivre
1 feuille de laurier
1 morceau de gingembre ou de curcuma

Faut-il vraiment mettre un poids sur les citrons ?

Les citrons ne doivent pas flotter au-dessus de la surface de la saumure sinon il vont quasi inévitablement moisir. Même si on arrive à bien les coincer avant d’ajouter le liquide, ils risquent fort de remonter à la surface au bout de quelques jours. Donc oui mettre un poids sur les citrons est indispensable.

Si tu n’as pas de couvercle de bocal en verre sous la main, tu peux utiliser un ramequin en porcelaine, ou un petit pot en verre de crème dessert du commerce.

Dis-moi en commentaire sous cet article ce que tu prévois de faire dans quelques avec tes citrons confits maison ?

D’autres recettes lactofermentées

Pour aller plus loin

Si tu veux te lancer dans l’aventure de la lactofermentation, je t’invite à rejoindre le groupe Facebook Fermentation Social Club. J’ai créé ce groupe d’échange et de partage pour aider les débutants en lactofermentation, pour donner  de l’inspiration et de l’information autour des lactofermentations de légumes en particulier.

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Citrons confits au sel en saumure

Citrons confits en saumure


  • Auteur: Jessica Kroon
  • Total: 10 mins
  • Pour: 5 citrons confits 1x

Description

Une recette de citrons lactofermentés pour donner du goût aux tajines, tartinades et autres salades


Ingrédients

Proportions
  • 5 citrons bio
  • 5 c.s. rases (environ 45 g) de gros sel marin sans additif – type sel de Guérande
  • 50 cl d’eau bouillie et refroidie
  • 1 bocal d’un litre (type Le Parfait) avec un joint en caoutchouc
  • le couvercle en verre d’un bocal plus petit ou un anti monte-lait

Instructions

  1. Rincer rapidement les citrons. Les entailler dans la hauteur comme pour les couper en quartiers mais sans couper les extrémités pour que les citrons restent entiers.
  2. Au-dessus d’un saladier ou d’une assiette, répartir 1 c. à s. de gros sel dans les 4 fentes de chaque citron
  3. Tasser les citrons dans le bocal. Ajouter le sel et je jus de citron restant dans le saladier.
  4. Laisser reposer 24h, le temps que les citrons rendent leur jus (facultatif)
  5. Recouvrir les citrons avec l’eau bouillie refroidie (jusqu’à 1/2 cm du bord supérieur du bocal).
  6. Mettre un poids en verre pour éviter que les citrons ne remontent à la surface. J’ai utilisé un couvercle de bocal en verre plus petit. Dans tous les cas, le matériau doit être résistant au sel et à l’acidité.
  7. Laisser fermenter pendant 4 semaines à température ambiante.

    Les citrons sont meilleurs s’ils fermentent encore 2 à 5 mois dans une cave fraîche ou a température ambiante à l’abri de la lumière. Leur saveur sera plus intéressante et profonde et ils seront plus tendres.

Notes

  • Ces citrons se conservent plusieurs années sans problème avant ouverture, ils prennent au fil du temps une coleur ambrée.
  • Quelques précautions à prendre après ouverture du bocal :
    – conserver le bocal de citrons au réfrigérateur
    – sortir le citron avec un ustensile propre,
    – Éviter de sortir et remettre un fruit dans le bocal : ce qui est sorti doit être consommé relativement vite. On essaie de ne sortir du bocal que la quantité dont on a besoin.
    – veiller à garder les citrons immergés dans le liquide (avec le poids utilisé pendant la fermentation)
  • On peut transférer dans un bocal plus petit au fil de la consommation des citrons.
  • Préparation: 10 mins
  • Méthode: Fermentation

Mots clefs: citron, citrons confits, lactofermentation, fermentation, conserve